Noticias sobre el aire que respiramos / Actualité sur l´air que nous respirons

Noticias sobre el aire que respiramos / Actualité sur l´air que nous respirons

Artículo por Julie Albert – Article de Julie Albert
 
IQair es un sitio web gratuito que ofrece información en tiempo real sobre la calidad del aire que respiramos. Antes de consultar los datos del mapa y del sitio, es importante recordar que:
 
– Respiramos 15.000 litros de aire al día
– El aire que respiramos llega a nuestros pulmones y luego se distribuye a todos nuestros órganos y músculos. 
– Los contaminantes del aire son variados, pero siguen la regla general de que «cuanto más pequeña es la molécula, más profundamente penetra en el sistema respiratorio y más allá».
 
Teniendo esto en cuenta…
 
Source: https://www.iqair.com/es/1) En el sur:
 
Este mapa muestra una enorme mancha violácea en el centro del continente. Corresponde a una zona de la selva amazónica que sufre actualmente numerosos incendios difíciles de controlar porque se han visto agravados por la sequía que afecta al continente sudamericano desde hace unos 2 meses. Como sabemos, los incendios liberan gases, partículas y cenizas al aire. Todos estos materiales son levantados y transportados por el viento. 
 
A escala continental, en primavera se produce una inversión de los vientos dominantes. Durante el invierno, los vientos dominantes soplan de sur a norte, pero a partir de la primavera se invierten y soplan de norte a sur. Ahora comprendemos que la sequía es la causa de que los incendios sigan propagándose y que la inversión de los vientos explica por qué el humo se desplaza de forma natural hacia el sur.  
 
El problema es que estos vientos están cargados de ceniza y otras partículas en concentraciones tan altas que el aire se vuelve tóxico. Y eso es muy lamentable para los pulmones de todos los que viven en el continente. Ya sea en Argentina, Paraguay, Uruguay, Bolivia o Brasil:
 
– Concentraciones de partículas que van de 90 a 210 ppm, más de 15 veces superiores a los valores recomendados por la OMS.
– Los hospitales llevan una semana desbordados, con las salas de urgencias llenas de personas que sufren tos, ardor de garganta, dolores de cabeza y vómitos.
– Decenas de testigos presenciales muestran a personas desmayándose en las calles.
– Los clubes deportivos están cerrados, y los escolares ya no tienen recreo ni deportes al aire libre.
– Las poblaciones indígenas están directamente amenazadas.
– Miles de animales se han visto obligados a huir de sus hábitats naturales en busca de refugio y agua. 
– Los neumólogos están siendo entrevistados en la televisión y la radio, y todos transmiten el mismo mensaje:
 
«El aire está contaminado y la exposición a él es peligrosa. Por eso pedimos a la gente que se quede en casa y sólo salga si es necesario. Los niños pequeños no deben exponerse. Las puertas y ventanas deben permanecer cerradas. Las actividades deportivas están prohibidas al aire libre, y se recomienda encarecidamente llevar mascarilla. Por último, no utilice el aire acondicionado.
 
Es fácil ver lo peligrosa que puede ser la contaminación del aire, y lo rápido que la situación puede complicarse e incluso volverse peligrosa para la salud. También está claro que el aire que respiramos a diario no sólo depende de las emisiones locales, sino también del viento:
 
Source: https://www.iqair.com/es/2) En Perú:
 
En Perú tampoco nos salvamos de la contaminación atmosférica. Los vientos del norte del continente soplan de este a oeste, trayendo parte del humo de los incendios amazónicos a Perú. 
 
La selva se ve particularmente afectada por concentraciones de partículas y cenizas mucho más altas de lo normal. Esto se debe a que la selva está atrapada entre el bosque en llamas y las montañas de los Andes, que bloquean de forma natural los incendios. Las especies vegetales y animales se están viendo afectadas por este episodio excepcional de contaminación, y ya se ha informado de la muerte de muchas aves o de que padecen enfermedades respiratorias. Las poblaciones humanas, por su parte, muestran los mismos síntomas de contaminación que las del sur del continente. 
 
El norte de Perú, no protegido por los Andes, también ve su aire contaminado. Esto es particularmente cierto en la selva y en las regiones bajas.
 
La costa peruana está protegida. Esto se debe a la cordillera de los Andes, que forma una barrera física natural contra los humos, y a la corriente de Humbolt, que recorre la costa del Pacífico de sur a norte. Esta corriente mantiene un nivel relativamente alto de humedad a lo largo de toda la costa, lo que limita la concentración de contaminantes en el aire. De hecho, el agua es el único remedio eficaz contra la contaminación atmosférica.
 
En conclusión, podemos ver claramente la importancia de las condiciones climáticas (viento, lluvia, humedad, etc.) en la calidad del aire, y sólo podemos esperar que llueva sobre estos incendios amazónicos para que millones de seres vivos puedan volver a respirar libremente. Pero no podemos dejar de pensar que urge sensibilizar y educar a la población sobre los peligros de ciertos comportamientos. 
 
 
Le site IQair est un site internet gratuit qui permet de s´informer sur la qualité de l´air que nous respirons en temps réel. 
 
Avant d´étudier les données de la carte et du site, il est important de garder en tête que :
 
– Nous respirons 15 000 litres d´air par jour
– L´air que nous inspirons est envoyé dans nos poumons puis distribué à tous nos organes et muscles. 
– Les contaminants dans l´air sont variés mais suivent une règle générale qui est que « plus la molécule est petite, plus elle pénètre profondément dans le système respiratoire et au-delà. »
 
Sachant cela…
 
Source: https://www.iqair.com/es/1) Dans le sud:
 
Nous voyons sur cette carte une énorme tâche violacée au milieu du continent. Celle-ci correspond à une zone de la forêt Amazonienne actuellement victimes de nombreux feux difficiles à contrôler puisqu´aggraver par la sècheresse qui touche le continent sud américain depuis 2 mois environ. Les feux, comme nous le savons, libèrent des gaz, particules et cendres dans l´air. Tout autant de matériaux soulevés et transportés par le vent. 
 
À l´échelle du continent, lors du printemps, se met en oeuvre une inversion des vents dominants. Durant l´hiver, les vents dominants sont dans le sens Sud- Nord mais dès le printemps ceux-ci s´inversent et vont du Nord vers le Sud. On comprend maintenant que la sècheresse est à l´origine de feux qui ne cessent de s´étaler et que l´inversion des vents explique que les fumées soient évacuées naturellement vers le Sud. 
 
Le problème ici est que ces vents sont chargés de cendres et autres particules à des niveaux de concentration tellement élevés que l´air en devient toxique. Et c´est bien triste pour les poumons de tous les habitants du sur du continent. Que se soit en Argentine, au Paraguay, en Uruguay, en Bolivie ou au Brésil :
 
– Des concentrations en particules allant de 90 à 210 ppm soit plus de 15 fois plus élevé que les valeurs recommandées par l´OMS.
– Les hôpitaux sont débordés depuis une semaine et les urgences remplies de personnes atteintes de toux, de brûlure dans la gorge, de maux de tête et de vomissements.
– Des dizaines de témoignages montrent des personne s´évanouir dans les rues.
– Les clubs sportifs sont fermés, les écoliers n´ont plus de récréation ni de sport en extérieux.
– Des population d´indien natifs sont directement menacés.
– Des milliers d´animaux sont obligés de fuir leur lieux d´habitats naturels et cherchent refuge et eau. 
– Des pneumologues sont reçus sur les plateaux tv ou les radios et mattraquent tous le même message :
 
« L´air est contaminé, il est dangereux de s´y exposer. Pour cela nous demandons à la population de rester chez soi et de ne sortir que si c´est obligatoire. Les enfants en bas âge ne doivent pas être exposés. Les portes et fenêtres doivent rester fermées. Les activités sportives sont interdites en extérieur et le port du masque est vivement conseillé. Enfin, ne pas utiliser la climatisation. »
 
On comprend bien ici la dangerosité que peut représenter la contamination de l´air et la vitesse à laquelle la situation peut se compliquer et même devenir dangereuse pour la santé. On comprend également que l´air que nous respirons au quotidien ne dépend pas seulement des émissions localement émises mais bèl et bien aussi de tout ce qu´apporte le vent. 
 
Source: https://www.iqair.com/es/2) Au Pérou:
 
Au Pérou, nous ne sommes pas non plus épargnés par la contamination de l´air. En effet les vents du nord du continent sont orientés d´Est en Ouest, ce qui emporte au Pérou une partie des fumées provenant des feux amazoniques. 
 
La selva est particulièrmeent concernée par des concentrations en particules et cendres beaucoup plus élevées que la normale. En effet la selva est prise au piège entre la forêt qui brûle et les Andes qui les bloquent naturellement. Les espèves végétales et animales se voient afectées par cet épisode de pollution exceptionnel et on déplore déjà de nombreux oiseaux morts ou atteints de maladies respiratoires. Les populations humaines, quand à elles, présentent les mêmes symptômes de contamination que celles du sud du continent. 
 
Le nord du Pérou, non protégé par les Andes, voit aussi une contamination de son air. Spécialement les régions forestières et de plaines.
 
La côte péruvienne, quand à elle, est à l´abris. Ceci grâce aux Andes qui forment une barrière physique naturelles au fumées d´une part ; et au courant de Humbolt qui remontent les côtes du Pacifique du Sud vers le Nord d´autre part. Ce courant maintient un niveau d´humidité relativement élevé tout au long des côtes qui permet de limiter les concentrations de polluants dans l´air. En effet, l´eau est le seul remède efficace contre la contamination aérienne.
 
En conclusion, nous voyons bien ici l´importance des conditions climatiques (vent, pluie, humidité..) sur la qualité de l´air et nous ne pouvons qu´espèrer qu´il pleuve sur ces feux amazoniens afin de permettre à des millions d´êtres vivants de respirer librement à nouveau. Mais on ne peux s´empêcher de penser qu´il est nécessaire et urgent de sensibiliser et d´éduquer les populations à la dangerosité de certains comportements.